Archives de la catégorie : Gauchos et chevaux TITULO EDITADO

Le mythique gaucho, ce cow-boy latino-américain, est le gardien des troupeaux des immenses étendues argentines, autour duquel s’est développée toute une culture, avec des traditions, des rites, des costumes ou de la musique.

Martín Fierro est un poème épique et gauchesque devenu l’une des œuvres phares en Argentine, et un incontournable pour tous les écoliers. L’auteur, José Hernández, est né dans la province de Buenos Aires en 1834.

Le gaucho argentin possède une histoire unique, qui a façonné son identité. Aujourd’hui, sa culture s’exprime à la fois dans son travail du bétail et des chevaux, mais aussi dans ses loisirs et ses moments de détente.

L’artisanat gaucho tourne essentiellement autour de l’alpaca, alliage travaillé de manière très fine notamment pour les bijoux ou les accessoires de cavaliers, et le fameux cuir argentin, considéré comme l’un des meilleurs de la planète.

Les ponchos et les vêtements de tissus ou de peaux permettent au gaucho d’adapter son habit en fonction des conditions climatiques et de la végétation qu’il traverse lors de ses éternelles chevauchées.

Bien avant la conquête espagnole, les peuples indiens d’Amérique du Sud élaboraient déjà des textiles raffinés et arboraient des ponchos. Ils seront par la suite adoptés par les Espagnols de la campagne, notamment dans la région andine et dans la Pampa.

Le plus connu des couvre-chefs gauchos est sans doutes la boina, hérité des émigrants basques, et apprécié pour sa commodité et sa robustesse. Il est devenu l’un des symboles de la culture gauchesca.

Bon marché, pratique et confortable, les alpargatas sont l’un des symboles des gauchos et du campo argentin. Les botas de potro quant à elles sont des bottes de cuir écru extrêmement ajustées.

Sorte de chevalier errant des temps modernes, le gaucho ne se déplace pas sans une modeste panoplie d’objets essentiels à son travail et à sa survie en quasi autarcie dans les immensités de la campagne argentine.